Un marché immobilier en feu fait des gagnants et des perdants

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Le marché immobilier local connaît un essor fulgurant et personne ne sait combien de temps ça va durer, mais la situation crée à la fois des heureux et des malheureux. Alors que certains profitent de la forte demande et des prix qui grimpent à des niveaux jamais vus, d’autres sont plongés dans l’insécurité causée par une offre insuffisante de logements. C’est un marché favorable aux vendeurs et certains pensent que les changements seront durables.

Melanie Ducharme, greffière municipale, dit qu’elle n’a jamais été aussi inondée d’appels par des acheteurs potentiels de propriétés locales. «C’est du jamais vu,» dit-elle. «Jamais, dans toutes mes années ici, je n’ai reçu autant d’appels… et ce sont des gens de l’extérieur, pas des gens d’ici… Lorsqu’une propriété est mise à vendre, je peux recevoir une quarantaine d’appels… le téléphone ne cesse de sonner jusqu’à ce que la propriété soit vendue.»

Les demandes de terrains vacants sont aussi en hausse libre, tout comme les demandes de morcellement de terrain et de permis de construire. Mme Ducharme souligne que le prix exorbitant des matériaux de construction, aussi en hausse depuis la pandémie, ne ralentit en rien les travaux et projets de construction.

En ce qui concerne la vente de maisons, on entend parler sans cesse d’offres à plus de 100 000$ au-dessus du prix demandé – une manne pour les vendeurs. «C’est incroyable, complètement fou!» s’exclame Mme Ducharme. «J’ai vécu l’expérience moi-même, car j’ai vendu ma maison au mois de mars et c’était une guerre d’enchères!» Elle dit avoir reçu environ 120 000$ de plus qu’elle n’attendait, puis elle compte construire une nouvelle maison. Selon elle, cette tendance a commencé dans les grandes villes et se poursuit ici, toujours en lien avec la pandémie : puisque les gens ont appris à travailler à la maison, ils n’ont plus besoin de vivre en ville. «Les gens se disent, si je n’ai plus besoin de retourner au bureau, je ne vais pas rester en ville et payer des prix de fous en impôts et en loyer pour vivre collé sur les autres comme des sardines, ce n’est plus nécessaire. (…) Puis les propriétés ici, comparativement aux places dans le sud, sont encore bien moins chères.»

Quant aux permis de construire, elle réitère que «c’est complètement fou. Même si le coûts des matériaux de construction n’ont jamais été aussi hauts, les gens n’hésitent pas… Nous devinons que, parce que les gens ne peuvent pas voyager et ils doivent travailler à la maison, ils rénovent pour faire un bureau à la maison ou un loft dans leur garage. Les rénovations sont en hausse, les nouvelles constructions sont en hausse, c’est la folie!»

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