Il ne manque pas d’enthousiasme pour une campagne locale visant à nettoyer le Nipissing Ouest, si bien que plus de 100 personnes, groupes et familles ont adopté une rue, un quartier ou un endroit à garder propre cette année. Ils ont tous répondu à la demande de Gayle Primeau, présidente du comité d’embellissement de Sturgeon Falls, qui a obtenu 1000 sacs poubelle de Pitch-In Canada à distribuer aux bénévoles. Gayle est épatée du soutien qu’elle reçoit.
«Mon objectif, c’est 100 sites [adoptés]; l’an dernier, nous avons atteint 50.» Malgré le but ambitieux de doubler la participation, elle avait déjà atteint sa cible dimanche. Néanmoins, Gayle continuait à solliciter de l’aide, notamment dans les régions à l’extérieur de Sturgeon Falls. «Sturgeon Falls est pas mal couvert; Evansville et Sandy Falls vont bien; il y a quelques personnes à Verner, un site à Lavigne et deux à Cache Bay… J’essaie encore d’encourager plus de participation dans les communautés rurales, mais ça ne fonctionne pas aussi bien qu’à Sturgeon. À River Valley, il y a une personne, mais j’ai envoyé un message à Rolly [Larabie, conseiller municipal] et il essaiera de faire participer l’école.»
Les écoles, en effet, ont beaucoup contribué. «J’ai eu St-Joseph, Jeunesse Active et ce matin, É.s.p. Nipissing Ouest,» dit Gayle, fière de la participation des jeunes.
Selon elle, la restauration rapide est la source la plus commune des déchets : tasses de Tim Hortons, contenants de McDonald’s et ainsi de suite. Gayle a donc envoyé des bénévoles pour parler à ces entreprises pour leur demander de réinstaller des poubelles près des guichets de service au volant. «Nous avons nettoyé le long de la clôture au Centre récréatif encore, et mon Dieu, les déchets de Métro! Il fallait voir ça! Ces entreprises doivent être plus responsables quant aux déchets qu’elles produisent, et s’assurer (…) d’avoir des poubelles,» insiste-t-elle.
Il y a aussi les mégots de cigarette partout, une source de frustration pour Gayle. Puis dans les endroits plus isolés, le problème des gros articles laissés en pleine nature persiste, ce qui est très démoralisant pour les résidents et les amateurs de plein air. «C’est un problème auquel il va falloir s’attaquer, peut-être changer certaines choses à notre dépotoir. La ville va devoir se pencher sur le déversement illégal, c’est un vrai problème ici. Il faudrait avoir un meilleur programme de recyclage, et le dépotoir devrait être ouvert. Je veux continuer à revendiquer… pour que ce soit plus facile d’apporter ces choses au dépotoir.»
