Un homme de Warren s’est vu embrouillé dans une intrigue policière ce matin, lorsqu’il a reçu une alerte à la bombe que la Police provinciale de l’Ontario (PPO) a qualifiée de fausse alerte suite à une enquête de plusieurs heures.
Paul Serré faisait des courses chez Trans Canada RV, sur le chemin Golf Course à Sturgeon Falls, vers 10h20 ce matin lorsqu’il a reçu un appel choquant d’un homme dont le code régional était 647 (Toronto).
«J’étais à l’intérieur pendant cinq minutes environ, puis je suis ressorti dans le terrain de stationnement; je venais de mettre une boite à l’arrière de la camionnette et je m’apprêtais à ouvrir ma portière lorsque mon téléphone s’est mis à sonner,» raconte M. Serré. «J’ai répondu et le gars m’a dit «n’entre pas dans ton camion, j’y ai mis une bombe… Je te surveille, tu es à la porte de ton camion. N’entre pas dans ton camion.»»
M. Serré était douteux, pensant qu’il s’agissait certainement d’une blague puisqu’il n’a pas d’ennemi et ce genre de chose n’arrive pas dans le Nord de l’Ontario.
«J’ai dit «je ne rentre pas dans ton jeu»… et il dit «ça va maintenant, tu peux y aller. J’ai désamorcé la bombe.» C’est du n’importe quoi!»
M. Serré est reparti dans sa camionnette, mais lorsqu’il a appelé son épouse pour lui raconter l’histoire, elle l’a convaincu d’alerter la police pour qu’elle puisse au moins tenter de trouver l’auteur de la menace. Lorsqu’il a relaté l’incident à la PPO, la police a lui a dit qu’il fallait faire examiner sa camionnette par l’Unité d’élimination des explosifs de la PPO. Il fallait donc garder le véhicule au poste temporaire de la PPO, rue John, puis faire évacuer toutes les résidences du quartier en attendant que l’équipe arriver d’Orillia.
«C’est la vie. Au moins, ça leur donne un bon exercice d’entraînement même si ça s’avère être une fausse alarme,» de dire M. Serré, ajoutant que les policiers lui ont donné un tour à la maison.
Contrairement à un rapport émis plus tôt par la police, M. Serré n’a pas vu de colis dans son véhicule.
Une fois arrivés sur les lieux, l’Unité d’élimination des explosifs a fait son enquête et déterminé qu’il n’y avait aucun danger public. La rue John a été rouverte à la circulation et les résidents ont pu rentrer chez eux après 16 h.
