Un jeune de 12 ans fait face à trois accusations de méfaits suite à l’enquête de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) sur le vandalisme fait au tipi récemment érigé dans la cour de l’école Our Lady of Sorrows à Sturgeon Falls.
Selon la police, le tipi avait été endommagé le 3 juin, lorsqu’on avait cassé l’un des supports qui le tenaient en place. Puis il a été endommagé une deuxième fois au cours de la récente fin de semaine, le tissu éventré sur une grande part de sa largeur.
La PPO dit que deux jeunes sont à l’origine du vandalisme, mais leur identité est protégée en vertu de la Loi sur les jeunes contrevenants.
Comme résultat de l’enquête, un jeune de 12 ans, de Nipissing Ouest, est accusé de méfait sur un bien culturel; méfait de moins de 5000$; et méfait de plus de 5000$. L’accusé a été libéré sur promesse et devra comparaître devant la Cour de justice de l’Ontario à Sturgeon Falls au mois de juillet.
L’autre jeune impliqué a moins de 12 ans et ne peut donc pas être accusé en vertu du Code criminel du Canada. La police a eu une discussion avec le jeune et ses parents/gardiens.
Cette destruction volontaire du tipi a provoqué une vague d’indignation dans la communauté scolaire ; des parents ont exprimé leur colère en ligne, ce qui a suscité de nombreux commentaires allant de la frustration à la tristesse.
L’école n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de la Tribune mais le conseil scolaire Nipissing-Parry Sound Catholic District School Board a émis un communiqué.
«Nous sommes très déçus d’apprendre que le tipi dans la cour de l’école Our Lady of Sorrows à Sturgeon Falls a été vandalisé au cours de la fin de semaine,» d’indiquer le conseil. «Le tipi est d’une grande importance culturelle et toute la communauté scolaire en profitait pour s’instruire sur l’histoire et la culture des premières nations. Le conseil NPSC est attristé par cette destruction et travaille avec ses partenaires communautaires en réaction à cette incident.»
George Couchie, grand-père d’élèves à cette école et consultant en éducation sur la culture autochtone, a aussi exprimé son désarroi.
«Je me sens si mal pour les élèves qui étaient si fiers de ce nouveau tipi. Le racisme et la malveillance sont loin d’être éradiqués.» Puis il a annoncé via Facebook que la compagnie Arctic Canvas Inc. avait offert de réparer le tipi gratuitement. «Merci Jack [Serran Jr, d’Arctic Canvas] de partager ton étincelle.»