Il y a plus de 36 cas de COVID-19 liés à une éclosion au Foyer pour personnes âgées Au Château, forçant l’institution de soins de longue durée à chercher de la relève à l’extérieur de la région pour prévenir l’épuisement de son personnel de plus en plus restreint.
L’éclosion a été déclarée le 21 janvier lorsqu’un test de dépistage a confirmé la présence du virus chez sept résidents et plusieurs employés. Au 1er février, neuf autres personnes avaient été déclarées positives, portant le total à 36.
«Pour ce qui est des résidents, les symptômes sont très légers : le nez qui coule, mal de gorge, c’est à peu près tout,» dit le directeur d’Au Château, Jacques Dupuis. «Tous les résidents sont pleinement vaccinés, ils ont reçu trois doses… donc aucun n’est gravement malade. C’est la même chose chez le personnel, ils ne sont pas très malade, mais ceux qui ont le COVID ou qui vivent avec une personne atteinte, ils ne peuvent pas venir travailler donc c’est un grand défi pour le foyer.»
Le foyer a réussi à contenir l’éclosion au deuxième étage jusqu’à présent. Cependant, le personnel a peu de flexibilité à cause du grand nombre de résidents en isolement : ils peuvent interagir avec les résidents atteints de COVID ou avec ceux qui ne sont pas atteints, mais pas les deux. De plus, les employés atteints doivent s’absenter au moins dix jours, puis ceux qui sont en contact avec le virus dans la communauté doivent aussi s’absenter, ce qui laisse le foyer à court de main-d’œuvre. Le foyer a cherché de la relève dans la région, sans succès, et se tourne maintenant vers le Sud de l’Ontario.
«Nous nous sommes adressés à toutes les agences. En ce moment, dans la région (entre North Bay et Sudbury), il n’y a personne disponible. Maintenant, nous avons des employés qui font des quarts de travail double, ils sont épuisés et ils ont besoin de relève, donc nous envisageons de faire venir des Préposés en soins personnels du sud de la province pour les prochaines semaines. Cela coûte très cher, mais le coût n’est pas notre principale préoccupation en ce moment; notre priorité, c’est le soin des résidents donc nous devons faire le nécessaire.»