Une journée pour réfléchir et tendre la main

0

La deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation était soulignée de maintes façons dans le Nipissing Ouest. La municipalité a donné l’exemple en fermant ses installations et ses bureaux, puis en demandant à son personnel et ses résidents de porter du orange et de réfléchir à la signification de la journée.

«Cette journée est l’occasion de rendre hommage aux enfants qui n’ont jamais pu retourner chez eux et aux survivants des pensionnats ainsi qu’à leurs familles et leurs communautés. La commémoration publique de l’histoire tragique et douloureuse des pensionnats et de leurs séquelles durables est un élément essentiel de la réconciliation. La réconciliation est une action. Veuillez prendre le temps d’apprendre la vérité et de réfléchir à la façon dont nous pouvons continuer vers la réconciliation,» recommandait la ville par communiqué.

Le 30 septembre, un drapeau «Chaque enfant compte» était hissé au bureau municipal et le barrage hydro-électrique de Nipissing Ouest était illuminé en orange.

Bien d’autres organismes et commerces locaux ont aussi marqué la journée en demandant à leur personnel de porter du orange. Les écoles ont organisé plusieurs activités, dont bricolages, présentations, marches et enseignements culturels. La Première nation Nipissing a accueilli des élèves pour leur faire partager des chants, des danses et des tambours traditionnels.

Le Gimaa (Chef) Scott McLeod de la Première nation Nipissing a fait des présentations dans des écoles et auprès de groupes communautaires. Il a aussi affiché un message audiovisuel sur les réseaux sociaux, expliquant l’importance de reconnaitre les dures vérités sur l’histoire canadienne et son traitement des premières nations, afin de pouvoir marcher ensemble vers la réconciliation.

«Personne ne vous tient personnellement responsable des torts perpétrés dans le passé, cependant c’est notre responsabilité à tous et chacun de faire face au passé afin de pouvoir avancer ensemble de manière positive et harmonieuse. L’élément principal de la réconciliation, c’est de reconnaître et d’accepter la vérité. Imaginez qu’un crime haineux soit commis envers vous ou envers une personne qui vous est chère. Maintenant imaginez que personne ne reconnaisse la vérité de ce crime, comme s’il n’avait jamais été commis. Les victimes ont besoin de cette reconnaissance et d’empathie afin de pouvoir guérir de leur souffrance.»

Il a recommandé à tous de lire les recommandations du Comité de la vérité et de la réconciliation, et de faire pression auprès de leurs élus afin d’assurer que ces 94 recommandations soient mises en œuvre.

Leave a Reply