Une canne ça dépanne dépasse les attentes malgré les restrictions

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La pandémie a changé notre façon de faire bien des choses, mais elle n’a pas changé la générosité des gens de Nipissing Ouest, ni la bonne volonté des jeunes. Même avec une formule adaptée, la grande collecte de nourriture annuelle «Une canne ça dépanne», organisée par l’école secondaire catholique Franco-Cité, a généré 7,5 tonnes de nourriture et 4 500$ en dons monétaires pour la banque alimentaire de Nipissing Ouest. Le président de la banque alimentaire, Don Clendenning, est épaté.

Vers 16 heures le jeudi 7 octobre, une procession de camionnettes et fourgons prêtés par des familles locales partait de la banque alimentaire, rue Nipissing, pour apporter des élèves de porte-en-porte recueillir des aliments non-périssables. Devant l’entrée, une grande tente était érigée pour recevoir les dons. Un camion des pompiers fournissait l’éclairage et des jeunes déchargeaient les dons pour les empiler. Tout le travail se faisait dans une ambiance festive : on chantait, on dansait et la bonne humeur régnait. En peu de temps, l’intérieur de la banque alimentaire était plein à craquer, selon la bénévole Terry Clendenning.

Le lendemain matin, l’équipe de bénévoles s’est réuni à nouveau pour tout trier et organiser, et M. Clendenning était encore ébahi. «L’enthousiasme des jeunes était incroyable, il y a déjà 7 tonnes! Ils ont pesé chaque boite et chaque sac qui arrivait. Ils ont installé une tente dehors et ils n’ont pas lâché une seconde. Ils en ont fait une fête!» Il y avait aussi des élèves à l’intérieur en train de donner un coup de main. «Les jeunes déballaient et organisaient, ils déplaçaient les boites et ils n’arrêtaient pas une seconde. On n’avait pas besoin de leur dire, tout le monde travaillait fort. C’était fantastique!»

Il estime qu’environ 50 jeunes travaillaient au site de la banque alimentaire (au sous-sol de l’ancienne église La Résurrection, rue Nipissing), sans parler de tous les jeunes qui ont fait du porte à porte pour recueillir les dons. «Plusieurs enseignants et le directeur [Éric Gendron] étaient là aussi. Puis le camion à feu est arrivé parce qu’il commençait à faire sombre et ils ont éclairé avec le camion… C’était vraiment bien organisé et ils ont fait un travail remarquable.»

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