Près de 1000 signataires demandent à la province de sévir contre le conseil municipal

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De nombreux résidents locaux en ont assez de voir leur conseil municipal stagner dans la dysfonction et les conflits perpétuels, et ils demandent de l’aide aux instances supérieures.

L’initiative a commencé par une pétition lancée par Lynn Murphy et Michel Gervais, puis s’est soldée par la création du Groupe d’action de Nipissing Ouest, un collectif de contribuables frustrés qui cherchent une façon d’obliger le conseil à se remettre au travail.

«Ils ont été élus pour faire un travail mais ils ne le font pas, donc nous essayons de trouver une solution plutôt que juste de critiquer,» dit Michel Gervais, qui tient à ce que le groupe reste neutre et ne favorise aucun des deux camps du conseil divisé. «Je comprend que les gens soient frustrés, je suis frustré aussi mais de critiquer et pointer du doigt ça ne mène pas à des solutions, ça ne fait que diviser les gens davantage et nous voulons que les gens travaillent ensemble. Nous avons besoin d’une collectivité soudée maintenant plus que jamais, surtout avec la pandémie, il faut que tout le monde s’entende. Je sais que c’est difficile, mais en bout de ligne, tout le monde y gagne.»

Mme Murphy et M. Gervais avaient tous deux l’idée de lancer une pétition le mois dernier, donc ils ont décidé de collaborer, offrant des versions papier et numérique à signer. Jusqu’à présent, ils ont récolté près de 1000 signatures. La pétition demande au ministère des Affaires municipales et à l’Ombudsman de l’Ontario de faire enquête sur le conseil municipal et d’intervenir pour le forcer à reprendre ses délibérations. Le conseil n’a pas tenu de réunion régulière depuis le 16 novembre, faute de quorum. (Au moment où ce journal passait sous presse, tout semblait indiquer qu’une réunion prévue le 21 décembre allait aussi être annulée faute de quorum.)

Le plus récent conflit au conseil tourne autour d’un item ajouté à l’ordre du jour par la mairesse Joanne Savage, voulant discuter de la description des tâches du directeur général Jean-Pierre Barbeau. Or, il y a déjà eu des délibérations à huis clos sur une affaire de ressources humaines impliquant M. Barbeau, et il semble que cette affaire n’est pas encore réglée, si bien que la trésorière municipale, Alisa Craddock, a conseillé les membres d’éviter ce sujet en réunion publique car cela risquerait de mettre la ville dans l’embarras juridique et financier. Ainsi, les conseillers Dan Roveda, Rolly Larabie, Chris Fisher et Léo Malette refusent d’assister à une réunion avec cet article à l’ordre du jour, et Mme Savage refuse d’enlever l’article, menant à l’impasse actuelle.

«J’en avais marre de tout le bavardage sur Facebook et je voulais voir de l’action pour faire bouger les choses,» dit Mme Murphy. «Nous savons tous que c’est un problème systémique et que ça dure depuis 2019. Ce n’est pas juste cette affaire, le conflit actuel est juste un nouveau prétexte… selon moi, vous êtes tous des professionnels, vous avez été retenus pour faire un travail, vous vous êtes proposés pour faire ce travail et maintenant c’est le temps de retourner à la table.»

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