
Christian Gammon-Roy
IJL – Réseau.Presse
Tribune
Après quelques années turbulentes, le Club Calumet arrive enfin à rouvrir ses portes. Une série d’ouvertures en douceur, les 24 et 25 août, et puis le 31 août et 1 septembre, a permis de faire découvrir le nouveau local du Club, maintenant situé au 227 rue King en plein centre-ville de Sturgeon Falls, dans l’ancien centre Odéon.
«C’est certain que je suis fier de l’ouvrage qu’on a fait. J’ai eu quand même du plaisir à le faire, mais c’était des grandes journées. Là c’est le fun que les gens viennent puis ils trouvent ça bien,» décrit Richard Maranda, président du Club Calumet. Il explique qu’il a passé plus de deux mois, commençant en début juin, à faire les rénovations du local avec l’aide d’un ami. Sa récompense, c’est la réaction des gens en voyant le club tout neuf, frais et moderne.
Les dernières années n’ont pas été faciles pour le club, avec deux déménagements forcés en raison de la vente d’édifices, puis une succession de fermetures liées à la pandémie. L’instabilité a eu un impact sur les adhésions, mais le club est convaincu de pouvoir remonter la pente dans son nouveau local. M. Maranda souligne que l’emplacement au cœur du centre-ville est idéal, et le local est au rez-de-chaussée, donc accessible sans marches. De plus, grâce à une entente avec son voisin, Sonia’s Patio, pour offrir des repas, M. Maranda pense que le Club sera plus attrayant que jamais.
C’est aussi grâce à une contribution importante de la Caisse Alliance que le Club a pu surmonter ses récents obstacles. «Un don de 30 000$, qui provient de notre ‘Fonds de la Caisse Alliance’, permet au Club de compléter les rénovations de leur nouveau local ainsi que d’assister avec les dépenses d’aménagements nécessaires pour l’ouverture de leur nouvel établissement,» explique Marcy Lemieux, Directrice régionale de la Caisse Alliance. La Caisse offre souvent de l’aide financière aux organismes culturels importants à la communauté, et le Club Calumet en est un exemple, d’après Mme Lemieux. «Riche en histoire et en activités socioculturelles, il fournit un lieu unique de rassemblement pour des activités d’arts, de spectacles, de culture et de patrimoine aux communautés du Nipissing Ouest,» décrit-elle.
Le but maintenant, c’est d’attirer des membres, anciens et nouveaux, pour que le Club puisse continuer à opérer. «On fait des ‘soft openings’ pour montrer aux anciens membres le nouveau club,» explique M. Maranda, dans l’espoir que ces membres vont en parler et inciter d’autres gens à s’inscrire. L’exécutif envisage aussi des stratégies pour à attirer des membres plus jeunes; par exemple, il offre un prix réduit pour les personnes de 19 à 30 ans. Par rapport à la langue, la constitution du Club stipule que les membres du Club Calumet doivent être francophones. Par contre, M. Maranda précise qu’il y a une certaine flexibilité. «S’il y a une personne dans le couple qui est francophone, on accepte le couple» donne-t-il comme exemple, en ajoutant que les membres peuvent aussi avoir un invité anglophone avec eux lorsqu’ils viennent au Club.
Des idées de projets abondent aussi, dont le retour des soupers du mois, des soupers-spectacles, des soirées dansantes et même des activités pour enfants.
Il est président depuis le mois d’octobre seulement, mais Richard Maranda s’y connait un peu en ce qui a trait à l’opération d’un lieu d’échanges sociaux. «J’ai déjà appartenu un restaurant et bar dans les ’80 et ’90. Donc, ce n’est pas du nouveau,» dit-il.
Maintenant qu’il a tourné la page sur une période difficile, ce prochain chapitre dans la longue histoire du Club Calumet semble avoir un bon début.