La réunion de conseil du 21 juin a vu le conseil municipal de Nipissing Ouest faire enfin des progrès sur plusieurs dossiers, dont une étude sur la viabilité d’un parc pour chiens et de nouveaux règlements pour contrer l’abus des plages publiques. La présence de Normand Roberge, nouvellement nommé au poste de conseiller du quartier 7 (Verner), a donné une voix de plus pour trancher l’égalité qui faisait stagner le conseil depuis deux ans.
La mairesse Joanne Savage a soulevé la question d’un parc pour chiens, qui fait l’objet de revendications depuis deux ans. Elle a recommandé d’examiner des parcs existants, comme des terrains sportifs non-utilisés, comme site potentiel. Le conseiller Dan Roveda a recommandé une consultation publique pour demander l’avis des propriétaires de chiens, soulignant que certains résidents ont exprimé des réserves quant au bruit et à la propreté.
Le conseiller Fisher a demandé si un parc pour chiens est logique dans un milieu rural où «personne n’est très loin d’un sentier.» Il a rappelé que les chiens n’ont pas tous le même niveau de socialisation. «Il faudra de la surveillance… il faudra assurer la police des chiens. Aussi, les gens ne veulent pas nécessairement un parc pour chiens devant chez-eux.»
On a demandé au personnel d’élaborer un budget et un plan en consultation avec les utilisateurs potentiels, comme point de départ pour délibérations futures.
Quant aux plages, le directeur des services communautaires, Stephan Poulin, a signalé plusieurs plaintes quant au bruit, aux dégâts et aux activités illicites aux plages publiques. Il a recommandé de fermer les plages au public la nuit, de 23 h à 7 h. «Il y a des feux de camp, des barbecues, des feux d’artifice, du bruit excessif, des déchets, des gens qui stationnent toute la nuit, des gens qui y campent, de la consommation d’alcool, des animaux qui se promènent librement.» Il y a même des bateaux qui passent dans les zones de baignade, a-t-il déploré.
Le conseiller Yvon Duhaime a rappelé que ces plaintes sont récurrentes depuis des années et «c’est important que nous fassions quelque chose.» Le conseiller Roveda a recommandé d’ajouter l’exigence que tout enfant soit accompagné d’un adulte, d’interdire les tentes et d’afficher que les sites sont sans supervision et tout risque est assumé par les utilisateurs. Une fois les nouveaux règlements adoptés et les panneaux d’interdiction affichés, la police pourra assurer une surveillance, a-t-on précisé. Le conseil était d’accord sur la nécessité d’adopter ces nouveaux règlements.