La ville vendra le terrain de camping de Cache Bay

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Par la faveur majoritaire de 6 membres, le conseil municipal de Nipissing Ouest a décidé de vendre le terrain de camping de Cache Bay. C’est suite à une longue discussion le 21 février que le conseil s’est résigné à se départir de l’entreprise, jugée trop couteuse à entretenir et à opérer contre des revenus insuffisants. Les conseillers ont souligné qu’il fallait remplacer la piscine au site à un coût estimé à plus de 90 000$, que le parc servait un public restreint mais coûtait cher aux contribuables dans leur ensemble, et que la vente créerait un revenu ainsi qu’un nouveau contribuable.

Le personnel administratif devra ramener au conseil une proposition officielle pour mettre le site à vendre tout en lançant un appel d’offres pour l’opération du parc pour la saison 2023, une dernière saison. L’administration a aussi précisé que la vente exclurait les terres humides protégées.

Les membres ont demandé s’il fallait faire une évaluation environnementale du site, et si la ville pouvait mettre des conditions de vente comme le maintien d’un terrain de camping ou l’utilisation du site pour un développement résidentiel. L’administrateur Jean-Pierre Barbeau a recommandé d’attendre de voir ce qui se présente avant d’avancer un plan ou d’offrir une évaluation environnementale qui pourrait ouvrir le site à d’autres genres d’utilisations.

Stephan Poulin, directeur du Développement économique, a parlé du potentiel d’expansion. «Il y a une autre option à considérer, si jamais un acheteur était intéressé… c’est d’élargir le terrain de camping. Il y a du terrain à l’est qui ne fait pas partie des terres humides protégées… Un acheteur pourrait demander au conseil d’élargir le parc et nous aurions du terrain à offrir, dans ce cas, tant que le développement ne s’étend pas vers la rive.»

Une évaluation environnementale coûterait entre 5 000$ et 10 000$, a-t-on expliqué. La mairesse Kathleen Thorne Rochon voulait savoir si cela ajouterait de la valeur à l’offre de vente. M. Barbeau a indiqué que les offres d’achat n’allaient pas en dépendre, probablement, mais qu’il vaudrait mieux consulter un évaluateur de biens immobiliers commerciaux. À la demande du conseiller Jérôme Courchesne, il a promis de revenir au conseil avec le coût estimé d’une évaluation environnementale et d’une évaluation de la valeur immobilière.

Quant à l’appel d’offres pour un opérateur pour la saison 2023, M. Barbeau estimait pouvoir procéder à la sélection d’ici la fin mars, «puis la personne devra être prête à prendre le tout en main pour assurer le fonctionnement [cet été].»

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