Une réunion extraordinaire du conseil municipal, convoquée le 30 novembre, ainsi que la réunion régulière du 7 décembre n’ont pas pu procéder faute de quorum, toujours parce que les membres s’affrontent sur un avis de proposition à l’ordre du jour. La mairesse Joanne Savage a proposé une discussion portant sur les responsabilités du directeur général Jean-Pierre Barbeau, que la moitié du conseil insiste pour avoir à huis clos plutôt qu’en forum public.
Les conseillers Dan Roveda, Leo Malette, Chris Fisher et Rolly Larabie ont signalé leur refus d’assister à moins que l’avis de proposition, indiqué à l’ordre du jour comme «discussions entre la mairesse et le directeur général» ne soit retiré. Les membres du conseil avaient reçu un avertissement de la part de la directrice des services corporatifs, Alisa Craddock, que le fait d’avoir cette discussion en réunion publique pourrait exposer la municipalité et les membres du conseil au risque de poursuites légales. Mme Craddock a recommandé que la discussion ait lieu plutôt à huis clos.
«Collectivement, nous avons décidé de ne pas assister à la réunion de ce soir,» a écrit Dan Roveda dans une lettre ouverte avant la réunion du 30 novembre. «Notre décision est fondée sur des conseils professionnels et nous ne voulons pas compromettre la position légale et financière de la municipalité. Nous pensons que l’argent des contribuables serait mieux investi dans de l’infrastructure et des projets qui feront progresser la municipalité plutôt que sur des dépenses légales futiles. La mairesse devrait comprendre cela compte tenu de tout l’argent gaspillé à essayer d’empêcher la transition vers la PPO,» a-t-il indiqué.
Même si la décision des quatre membres avaient été signalée le jour d’avant, la mairesse Joanne Savage n’a voulu ni annuler la réunion, ni retirer son avis de proposition. Elle espérait voir les opposants changer d’avis, et selon elle il leur suffisait d’assister et de proposer une modification à l’ordre du jour plutôt que de boycotter la réunion. (Une modification avait été demandée à la réunion précédente, mais seulement après l’adoption de l’ordre du jour, donc la demande avait été refusée pour vice de procédure. Les quatre conseillers avaient donc quitter la réunion en bloc.)
«Espérons que les membres qui s’absentent sans raison valable vont reconsidérer,» a écrit Mme Savage. «Les propositions peuvent être retirées pendant une réunion ou peuvent faire l’objet d’un amendement. Nos règles de procédure nous obligent à délibérer ouvertement et de manière transparente comme nos résidents s’attendent de nous.»