Le centre-ville de Sturgeon Falls continue à s’enrichir d’œuvres d’art, avec deux nouvelles fresques érigées la semaine dernière.
Le 8 mars, l’artiste Paulyne Charron a vu un deuxième de ses tableaux dévoilés sur un édifice du centre-ville, celui-ci sur la façade nord du local de PBL Insurance à l’angle des rues John et King. Une scène de chasse automnale, avec le chasseur représenté par son manteau orange devant un orignal qui l’observe, se marie bien avec la scène de pêche sur le lac Caché du tableau juste à côté.
«Il fallait que ça s’harmonise avec l’autre tableau, donc j’ai choisi des couleurs similaires et la nature comme sujet,» dit l’artiste. Le manteau orange représente aussi le visionneur, qui voit la scène du point de vue du chasseur. Puis les animaux, dont l’orignal, un chevreuil en arrière-plan, un aigle, une corneille et un écureuil, ils sont aussi observateurs, regardant le chasseur et la nature environnante.
Mme Charron a mis environ 75 heures, comme bénévole, à réaliser cette œuvre. C’est sa deuxième contribution aux efforts d’embellissement du centre-ville, coordonnés par Gayle Primeau. Son premier tableau est à l’entrée arrière de Literacy Alliance West Nipissing. «Ça me donne la satisfaction d’avoir contribuer, ça me fait plaisir,» dit-elle. «C’est bon pour la ville, et bon pour le moral des gens.»
Quelques jours plus tard, le 14 mars, une 19e fresque était dévoilée au centre-ville, cette fois sur la façade nord de la pharmacie Aubin, à l’angle des rues Queen et King. On y voit en gros plan une tête d’ours, réalisée par l’artiste locale Shirley Rose Cockburn.
Malgré son expérience et son succès comme artiste professionnelle, Mme Cockburn avoue qu’elle était réticente à cause de la taille du tableau demandé – son plus gros jusqu’à ce jour. «Gayle m’a demandé plusieurs fois avant que j’accepte,» raconte-t-elle. Sa crainte n’avait pas lieu d’être; le tableau a suscité des éloges dès le premier jour. «Ça a été très bien reçu,» dit-elle. «Je suis contente du résultat.»
Mme Cockburn vend ses œuvres dans quelques galeries, dont Living Temagami dans l’ancienne gare de train de Temagani, ainsi qu’à des foires et salons et maintenant en ligne. Elle est souvent invitée à exposer et elle gagne sa vie grâce à son art. Cependant, la pandémie a mis un frein aux expositions et elle a eu le temps de se consacrer à ce projet, qu’elle a d’ailleurs fait en tant que bénévole. Elle se dit heureuse de contribuer aux efforts de Gayle Primeau et des autres artistes participants.