Le Foyer pour personnes âgées Au Château est l’une des premières institutions de soins de longue durée de la région à imposer le vaccin contre la COVID-19 à son personnel. Le conseil d’administration du foyer a adopté la nouvelle mesure, à l’unanimité, pendant sa réunion du 16 septembre.
«En entrant dans cette quatrième vague, il était important selon nous que cet organisme prenne les devants sur la vaccination, pour assurer la sécurité de nos résidents et pour promouvoir l’importance d’un milieu sain,» affirme Jacques Dupuis, directeur d’Au Château.
La nouvelle politique imposait à chaque employé de divulguer son statut vaccinal au plus tard le 24 septembre. Pour pouvoir refuser le vaccin, il leur fallait présenter une exemption médicale autorisée par un médecin ou une exemption religieuse signée par un prêtre ou une autorité religieuse.
À défaut d’une telle exemption, tout employé non-vacciné devait signer un engagement à recevoir une première dose de vaccin au plus tard le 29 septembre, puis une deuxième dose, au plus tard le 29 octobre.
Ceux qui persistent à refuser le vaccin mettent leur emploi en jeu, car Au Château ne leur donnera pas de quart de travail jusqu’à ce qu’ils obtempèrent.
«C’est leur droit de refuser le vaccin, et nous respectons ce droit, mais de l’autre côté le Foyer a le droit d’adopter des politiques et de faire respecter ces politiques,» de dire M. Dupuis. «La politique que nous avons adoptée est raisonnable dans les circonstances. Si l’on considère l’impact de la COVID-19 sur nos personnes aînées et le taux de décès parmi les aînés en soins de longue durée, et même avec la protection des vaccins actuels, le variant Delta continue à se propager dans des foyers… je pense qu’une politique comme celle-ci est tout à fait raisonnable.»